Les cours de SVT (sciences de la vie et de la terre) enseignés au lycée m’ont appris que les muscles utilisent de l’ATP (adenosine triphosphate) comme source d’énergie et que l’ADP est synthétisé à partir du sucre et de la graisse. Voilà mes connaissances de mes études en SVT résumé en une phrase (mon esprit de synthèse est bien développé ou ça prouve la théorie que les études servent à rien ce qui compte c’est d’avoir des bonnes notes pour passer les différents examens).
Bon je sais aussi faire la distinction entre glucides = sucres, pâtes, riz ; protides = bons pour les muscles ; lipides = mauvais, ça fait grossir). Et à part ça je ne sais pas du tout comment fonctionne notre métabolisme, c’est effarant pour un sportif qui se dit être scientifique ! (bon je sais comment marchent les ordinateurs par contre … 0 = éteint, 1= allumé). C’est étonnant, je n’ai jamais cherché à comprendre d’où viennent vraiment nos sources d’énergie pour moi plus on a de muscles, plus on est fort (donc il faut soulever du poids, faire des pompes, des tractions). Pour moi la force était plus important que l’endurance, depuis peu c’est l’inverse (est-ce un signe de sagesse ?)
Depuis que je pratique la course à pied, je deviens « Aware de mon propre body », je me préoccupe de mes réserves d’énergie. => merci Google et Internet
D’après mes recherches la contraction musculaire nécessite de l’ATP, car grâce au calcium, l’ATP se « casse » en ADP (adénosine diphosphate) et une molécule de Phosphaste, c’est cette désintégration qui procure de l’énergie. Les réserves d’ATP sont très peu présentes dans les muscles (suffisant pour 2 ou 3 seconds de contraction).
Donc notre corps synthétise (fabrique) en permanence l’ATP lors des efforts musculaires. Pour reconstruire l’ATP il faut de l’énergie …
(aérobie et anaérobie)
(Vous êtes encore là ? Apparemment oui, donc ça vous intéresse d’aller plus loin).
Tout est énergie dans la vie, donc pour reconstituer l’ATP il faut de l’énergie, hé oui ! L’énergie crée l’énergie qui crée l’énergie …
Il existe deux types de mécanisme pour resynthétiser l’ATP : l’aérobie (nécessitant de l’oxygène O2) pour les efforts de longue durée (la course) et l’anaérobie (pas besoin de l’O2) pour des efforts brefs et intenses.
Tout est énergie dans la vie, donc pour reconstituer l’ATP il faut de l’énergie, hé oui ! L’énergie crée l’énergie qui crée l’énergie …
Il existe deux types de mécanisme pour resynthétiser l’ATP : l’aérobie (nécessitant de l’oxygène O2) pour les efforts de longue durée (la course) et l’anaérobie (pas besoin de l’O2) pour des efforts brefs et intenses.
1) L’aérobie :
Dans cette filière l’ATP est resynthétisé grâce à l’énergie fournie par l’oxydation (utilisation de l’O2) des glucides, lipides, et quelques protides. Donc notre capacité « d’énergie aérobie » dépend du VO2Max ( volume d’oxygène que l’organisme peut apporter dans les cellules musculaires). La filière aérobie nécessite une mise en route longue d’où la nécessite de s’échauffer avant une course, de faire monter progressivement son cœur et son allure.
Lors des efforts peu intense et de longue durée, la filière aérobie utilise également les lipides (graisse) comme source d’énergie pour reconstruire l’ATP. La dégradation des molécules lipides demande beaucoup de O2.
2) L’anaérobie :
Dans cette filière, notre organisme n’a pas besoin d’oxygène pour décomposer les molécules de glucose afin de fabriquer l’ATP. Lorsque l’intensité de l’effort est importante, (capacité VO2Max => nos capacités poumonaires, cardiaques ne peuvent recueillir qu’une quantité limité de O2) l’oxygène n’est plus suffisant pour l’oxydation du glucose pour la fabrication de l’ATP. Pour cela notre organisme utilise :
- La filière anaérobie lactique : en l’absence de l’oxygène la dégradation du glucose engendre de l’acide lactique qui est la cause des douleurs et de la fatigue musculaire (acide lactique bloque le travail des muscles). Une parenthèse concernant les courbatues, beaucoup de gens pensent que cela est du à l’acide lactique et bien : les courbatures ne sont pas dues à l’acide lactique mais à l’inflammation des muscles après des efforts intenses (les étirements n’aident pas à l’apparition des courbatures, seuls les anti-flammatoire aident, l’étirement permet d’augmenter la flexibilité des muscles afin d’éviter les déchirures musculaires, c’est comme pour les élastiques …)
- La filière anaérobie alactique : lorsque l’effort est très intense et bref (on n’a pas le temps de faire appel au glycose, ni à l’oxydation), notre organisme reconstitue l’ATP grâce à la créatine phosphate. Les réserves de créatine phosphate est (très, très) faible, et s’épuisent au bout d’une dizaine de secondes. Les sprinteurs utilisent seulement la filière anaérobie alactique. (Certains bodybuilders utilisent la créatine pour augmenter la taille des muscles.)
En résumé :
L’analyse des différentes filières de production d’énergie (ATP), permet de savoir que pour une course d’endurance il faut utiliser seulement notre métabolisme aérobie afin de ne pas accumuler l’acide lactique qui entraîne une grande fatigue musculaire. Donc lors d’une course d’endurance il ne faut jamais faire d’a-coups sinon on risque d’utiliser la filière anaérobique et accumuler ainsi l’acide lactique.
Les entraînements permettent d’augmenter nos capacités dans ces filières aérobie et anaérobie.
Désormais je connais mieux l’utilisation de mes réserves, ma prochaine étape : comprendre comment améliorer ses capacités surtout l’amélioration du métabolisme aérobique).
Dans cette filière l’ATP est resynthétisé grâce à l’énergie fournie par l’oxydation (utilisation de l’O2) des glucides, lipides, et quelques protides. Donc notre capacité « d’énergie aérobie » dépend du VO2Max ( volume d’oxygène que l’organisme peut apporter dans les cellules musculaires). La filière aérobie nécessite une mise en route longue d’où la nécessite de s’échauffer avant une course, de faire monter progressivement son cœur et son allure.
Lors des efforts peu intense et de longue durée, la filière aérobie utilise également les lipides (graisse) comme source d’énergie pour reconstruire l’ATP. La dégradation des molécules lipides demande beaucoup de O2.
2) L’anaérobie :
Dans cette filière, notre organisme n’a pas besoin d’oxygène pour décomposer les molécules de glucose afin de fabriquer l’ATP. Lorsque l’intensité de l’effort est importante, (capacité VO2Max => nos capacités poumonaires, cardiaques ne peuvent recueillir qu’une quantité limité de O2) l’oxygène n’est plus suffisant pour l’oxydation du glucose pour la fabrication de l’ATP. Pour cela notre organisme utilise :
- La filière anaérobie lactique : en l’absence de l’oxygène la dégradation du glucose engendre de l’acide lactique qui est la cause des douleurs et de la fatigue musculaire (acide lactique bloque le travail des muscles). Une parenthèse concernant les courbatues, beaucoup de gens pensent que cela est du à l’acide lactique et bien : les courbatures ne sont pas dues à l’acide lactique mais à l’inflammation des muscles après des efforts intenses (les étirements n’aident pas à l’apparition des courbatures, seuls les anti-flammatoire aident, l’étirement permet d’augmenter la flexibilité des muscles afin d’éviter les déchirures musculaires, c’est comme pour les élastiques …)
- La filière anaérobie alactique : lorsque l’effort est très intense et bref (on n’a pas le temps de faire appel au glycose, ni à l’oxydation), notre organisme reconstitue l’ATP grâce à la créatine phosphate. Les réserves de créatine phosphate est (très, très) faible, et s’épuisent au bout d’une dizaine de secondes. Les sprinteurs utilisent seulement la filière anaérobie alactique. (Certains bodybuilders utilisent la créatine pour augmenter la taille des muscles.)
En résumé :
L’analyse des différentes filières de production d’énergie (ATP), permet de savoir que pour une course d’endurance il faut utiliser seulement notre métabolisme aérobie afin de ne pas accumuler l’acide lactique qui entraîne une grande fatigue musculaire. Donc lors d’une course d’endurance il ne faut jamais faire d’a-coups sinon on risque d’utiliser la filière anaérobique et accumuler ainsi l’acide lactique.
Les entraînements permettent d’augmenter nos capacités dans ces filières aérobie et anaérobie.
Désormais je connais mieux l’utilisation de mes réserves, ma prochaine étape : comprendre comment améliorer ses capacités surtout l’amélioration du métabolisme aérobique).
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