Ce dimanche, j'ai effectué mon premier semi-marathon. Après un premier trimestre d'entrainement, le temps de se tester sur un semi-marathon arrive à point. Ma course peut se résumer à travers la loi de Pareto (ou la loi des 20/80), 20% de plaisir, 80% de souffrance. Les 20% de plaisirs (le départ et l'arrivée) nous poussent à continuer, à aller plus loin. Les 80% de souffrance signifient que la bataille entre le corps et l'esprit a été rude.
Les jours précédents la course, je m'attendais à un gros combat contre moi moi-même et mentalement je m'étais préparé. Et dimanche, le combat a bien eu lieu, je n'ai jamais autant souffert, j'en ai bavé comme jamais. Je me suis poussé jusqu'à mes limites et j'ai exploré ma zone inconnue où le corps se révolte violemment, ça été dur, dur, très dur, mais le résultat est exultant !
Pour le chrono, j'ai rempli mon objectif, mon semi-marathon de Boulogne a été effectué en 1h 38 min 26s. J'ai encore progressé depuis les 20 km de Paris.
Quelques stats :
12,86 km/h => allure moyenne : 4'40"/km
classement : 662 / 1531 (catégorie senior)
1973 kcal
Fréquence cardiaque max : 194 puls (mon coeur est plus jeune que moi :). FC moyenne : 184 puls (la plupart du temps j'étais dans ma zone rouge).
Il faillait maintenir une allure à 4'44"/km afin de faire moins de 1h40. Mission accomplie.
Pour le chrono, j'ai rempli mon objectif, mon semi-marathon de Boulogne a été effectué en 1h 38 min 26s. J'ai encore progressé depuis les 20 km de Paris.
Quelques stats :
12,86 km/h => allure moyenne : 4'40"/km
classement : 662 / 1531 (catégorie senior)
1973 kcal
Fréquence cardiaque max : 194 puls (mon coeur est plus jeune que moi :). FC moyenne : 184 puls (la plupart du temps j'étais dans ma zone rouge).
Il faillait maintenir une allure à 4'44"/km afin de faire moins de 1h40. Mission accomplie.
Allures et fréquence cardiaque
Récit de ma course :
Réveil avant 8h (dur, dur pour un dimanche), comme d'habitude, un déjeuner costaud + spiruline et glucosamine. Préparation de ma potion avant course (eau, miel, citron, multivitamines), puis de mes pieds et d'autres zones sensibles avec la crème Nok.
Comme ma femme ne m'accompagne pas aujourd'hui (trop de travail). J'enfourche donc mon vélo pour aller au départ. J'ai raté le rdv des coureurs du CLM à 9h (c'est trop tôt pour un dormeur comme moi).
Contrairement à mes deux dernières course (Paris-Versailles et 20km de Paris), il n'y a qu'environ 4000 participants et on ne se marche pas dessus.
A 10 min de la course je me place dans le sas de départ avec un sac poubelle sur le dos pas loin du meneur d'allure à 1h30. La tension commence à monter, c'est le moment de doute du départ, je me pose des questions sur mes capacités à descendre en sous de 1h40 (c'est rien pour beaucoup, mais c'est vrai défi pour moi), mon talon d'achille est-il réparé? ... A l'annonce d'une minute du départ, j'ai des frissions qui me parcourent, l'envie de partir au combat (c'est un moment unique que j'ai toujours ressenti lors du départ d'une course).
Coup de feu à 10h, après 30s je suis sous le portique, c'est parti pour 1h40 de plaisir et de souffrance.
Ma dernière course a été un combat contre la foule, aujourd'hui c'est le contraire, c'est la foule qui me porte, qui m'aide, je suis le flot de coureur.
km 1 à 5 : je suis parti à bloc, mes jambes sont biens, j'ai vraiment la patate, mon allure est très en dessous des 4'44"/km. Dès le deuxième km, mon rythme cardiaque est au dessus de la zone rouge (91% FCmax). Je suis le rythme des coureurs devant moi et tant pis pour un départ d'échauffement. J'attaque fort dès le début. Je sais que la fin de la course sera difficile vu mon départ. Mais je veux aujourd'hui tester mes capacités et aller au delà de mes limites.
km 5 à 10 : j'ai fait un grosse erreur au niveau technique, j'avais peur d'avoir froid et je porte un collant , un t-shirt longue manche et t-shirt tout cela me porte trop chaud, au ravitaillement (la cause de l'augmentation de l'allure au km6) je m'asperge d'eau. Mon rythme cardiaque est définitivement dans la zone rouge (94%FcMax).
10 km : 46 min 21s (j'ai battu mon record pour 10km). Jusqu'ici je me sens relativement bien, mes jambes sont biens, ma respiration et mon coeur sont moins bien que mes jambes. Bientôt je paierai le prix de mon départ en fusée. Je suis dans les temps pour faire moins que 1h40. L'idée de 1h35 a même frôlé mon esprit, mais pour ça il faut que j'aille encore plus vite (ce qui est impossible).
km 10 à 13 km : ma fréquence cardiaque augmente sensiblement, je maintiens toujours une allure constante de 4'40"/km, il faut dire que les gens qui m'entourent sont réguliers, je ne fais que les suivre, je cale mon allure sur ceux qui sont autour de moi. La foule m'aide, j'expérimente la force de la foule.
Dès le 13 km je commence à souffir, à partir du km 14 je suis à 95% FcMax (ma vrai zone rouge d'après Karvonen). Désormais chaque km me rapproche de la délivrance.
km 15 : ravitaillement, je m'asperge d'eau partout , j'ai chaud avec tous mes vêtements, un autre inconvénient : les vêtements retiennent l'eau, l'eau me refroidit mais me fait dépenser plus d'énergie à porter le surpoids supplémentaire (le cercle vicieux).
km 16 : je suis au delà de 95%FCMax courir devient pénible, je m'accroche comme je peux aux autres coureurs. J'ai déjà fait 3/4 du parcours, il ne reste plus qu'un 1/4. Aller ...
km 17 : encore 4km, je souffre, pourtant mes jambes ne font pas mal mais mon corps souffre; respirer est pénible. 4km, c'est presque une série lors de mes séances au seuil. J'atteins mes limites. J'essaie de me persuader que je ne suis pas fatigué, j'essaie la méthode Coué mais cela ne fonctionne pas très longtemps.
km 18 : encore 3 km, mais mon esprit me dit 2km (le chiffre 20 est plus marquant que 21), donc encore 10 min d'effort. Cela ne fait que 2000m. Mon allure baisse, je sens la fatique.
km 19 : encore 2km, mon mental prend un coup, depuis quelques minutes je me suis fait à l'idée qu'il me reste que 2000 m (un semi n'est pas 20 km mais 21,1 !), j'en peux plus, j'en ai marre de courir, c'est trop dur, pourquoi ne pas s'arrêter et marcher (je vois quelques coureurs marcher). Je m'accroche aux coureurs qui me dépassent. Mon allure a encore baissé je suis proche de 5'/km. Encore 10 min d'effort, je compte chaque minute. Chaque minute écoulée me rapproche de l'arrivée.
km 20 (1h33min24s, c'est mieux que 20km de Paris) le dernier km et 100m étaient un calvaire, une souffrance terrible, je suis au delà de mes limites (physique, mental), mon corps veut arrêter, je n'en peux plus, je veux arrêter et marcher.
Le corps et l'esprit se révoltent : d'un côté je me dit que la course à pied c'est un sport à la con, c'est nul, j'en ai marre, c'est absurde de souffrir, plus jamais j'irai courir, c'est trop pénible, c'est une torture! De l'autre côté je me dit que c'est bon, il ne reste plus qu'un km, 5 minutes de souffrance et puis ça sera fini, je ne vais pas abandonner maintenant c'est absurde.
Je regarde sans cesse ma montre, chaque seconde, chaque minute compte et me rapproche de la cessation de souffrance; 2 min écoulée depuis le passage des 19 km, donc encore 3 min, je sers les dents, je ne baisse pas mon allure, j'essaie de suivre les autres. Encore 2 min et tout sera fini, je serai enfin délivré. A 100m, je vois l'arrivée, le chrono qui affiche 1h38 et quelques, aller un dernier effort. Je franchi la ligne d'arrivée, la joie d'avoir arrêté sa souffrance, puis un coup d'œil rapide au chrono, la joie d'avoir fait moins de 1h40. Le dernier km a été terrible, mais m'a permis de repousser un peu plus loin mes limites.
Après quelques étirements, je prend le vélo pour rentrer (30min). J'avais encore quelques réserves, je pourrais entrainer mon mental à me pousser à aller plus loin.
Maintenant mon objectif d'ici le marathon de Paris est de pouvoir supporter deux fois ce que j'ai fait.
A l'heure où j'écris ces lignes, tous les muscles des jambes me font mal, je marche comme un canard, je suis incapable de monter ou descendre une marche. Mais je me sens bien, mon cerveau est chargé de dopamine.
Comme j'ai fait moins de 1h40, on garde nos Asics ;-).
(Le lendemain, mes jambes me font toujours souffrir et je n'ai qu'une envie : aller courir dès que mes douleurs s'arrêtent. Au semi-marathon de Paris je viserai 1h35).
Réveil avant 8h (dur, dur pour un dimanche), comme d'habitude, un déjeuner costaud + spiruline et glucosamine. Préparation de ma potion avant course (eau, miel, citron, multivitamines), puis de mes pieds et d'autres zones sensibles avec la crème Nok.
Comme ma femme ne m'accompagne pas aujourd'hui (trop de travail). J'enfourche donc mon vélo pour aller au départ. J'ai raté le rdv des coureurs du CLM à 9h (c'est trop tôt pour un dormeur comme moi).
Contrairement à mes deux dernières course (Paris-Versailles et 20km de Paris), il n'y a qu'environ 4000 participants et on ne se marche pas dessus.
A 10 min de la course je me place dans le sas de départ avec un sac poubelle sur le dos pas loin du meneur d'allure à 1h30. La tension commence à monter, c'est le moment de doute du départ, je me pose des questions sur mes capacités à descendre en sous de 1h40 (c'est rien pour beaucoup, mais c'est vrai défi pour moi), mon talon d'achille est-il réparé? ... A l'annonce d'une minute du départ, j'ai des frissions qui me parcourent, l'envie de partir au combat (c'est un moment unique que j'ai toujours ressenti lors du départ d'une course).
Coup de feu à 10h, après 30s je suis sous le portique, c'est parti pour 1h40 de plaisir et de souffrance.
Ma dernière course a été un combat contre la foule, aujourd'hui c'est le contraire, c'est la foule qui me porte, qui m'aide, je suis le flot de coureur.
km 1 à 5 : je suis parti à bloc, mes jambes sont biens, j'ai vraiment la patate, mon allure est très en dessous des 4'44"/km. Dès le deuxième km, mon rythme cardiaque est au dessus de la zone rouge (91% FCmax). Je suis le rythme des coureurs devant moi et tant pis pour un départ d'échauffement. J'attaque fort dès le début. Je sais que la fin de la course sera difficile vu mon départ. Mais je veux aujourd'hui tester mes capacités et aller au delà de mes limites.
km 5 à 10 : j'ai fait un grosse erreur au niveau technique, j'avais peur d'avoir froid et je porte un collant , un t-shirt longue manche et t-shirt tout cela me porte trop chaud, au ravitaillement (la cause de l'augmentation de l'allure au km6) je m'asperge d'eau. Mon rythme cardiaque est définitivement dans la zone rouge (94%FcMax).
10 km : 46 min 21s (j'ai battu mon record pour 10km). Jusqu'ici je me sens relativement bien, mes jambes sont biens, ma respiration et mon coeur sont moins bien que mes jambes. Bientôt je paierai le prix de mon départ en fusée. Je suis dans les temps pour faire moins que 1h40. L'idée de 1h35 a même frôlé mon esprit, mais pour ça il faut que j'aille encore plus vite (ce qui est impossible).
km 10 à 13 km : ma fréquence cardiaque augmente sensiblement, je maintiens toujours une allure constante de 4'40"/km, il faut dire que les gens qui m'entourent sont réguliers, je ne fais que les suivre, je cale mon allure sur ceux qui sont autour de moi. La foule m'aide, j'expérimente la force de la foule.
Dès le 13 km je commence à souffir, à partir du km 14 je suis à 95% FcMax (ma vrai zone rouge d'après Karvonen). Désormais chaque km me rapproche de la délivrance.
km 15 : ravitaillement, je m'asperge d'eau partout , j'ai chaud avec tous mes vêtements, un autre inconvénient : les vêtements retiennent l'eau, l'eau me refroidit mais me fait dépenser plus d'énergie à porter le surpoids supplémentaire (le cercle vicieux).
km 16 : je suis au delà de 95%FCMax courir devient pénible, je m'accroche comme je peux aux autres coureurs. J'ai déjà fait 3/4 du parcours, il ne reste plus qu'un 1/4. Aller ...
km 17 : encore 4km, je souffre, pourtant mes jambes ne font pas mal mais mon corps souffre; respirer est pénible. 4km, c'est presque une série lors de mes séances au seuil. J'atteins mes limites. J'essaie de me persuader que je ne suis pas fatigué, j'essaie la méthode Coué mais cela ne fonctionne pas très longtemps.
km 18 : encore 3 km, mais mon esprit me dit 2km (le chiffre 20 est plus marquant que 21), donc encore 10 min d'effort. Cela ne fait que 2000m. Mon allure baisse, je sens la fatique.
km 19 : encore 2km, mon mental prend un coup, depuis quelques minutes je me suis fait à l'idée qu'il me reste que 2000 m (un semi n'est pas 20 km mais 21,1 !), j'en peux plus, j'en ai marre de courir, c'est trop dur, pourquoi ne pas s'arrêter et marcher (je vois quelques coureurs marcher). Je m'accroche aux coureurs qui me dépassent. Mon allure a encore baissé je suis proche de 5'/km. Encore 10 min d'effort, je compte chaque minute. Chaque minute écoulée me rapproche de l'arrivée.
km 20 (1h33min24s, c'est mieux que 20km de Paris) le dernier km et 100m étaient un calvaire, une souffrance terrible, je suis au delà de mes limites (physique, mental), mon corps veut arrêter, je n'en peux plus, je veux arrêter et marcher.
Le corps et l'esprit se révoltent : d'un côté je me dit que la course à pied c'est un sport à la con, c'est nul, j'en ai marre, c'est absurde de souffrir, plus jamais j'irai courir, c'est trop pénible, c'est une torture! De l'autre côté je me dit que c'est bon, il ne reste plus qu'un km, 5 minutes de souffrance et puis ça sera fini, je ne vais pas abandonner maintenant c'est absurde.
Je regarde sans cesse ma montre, chaque seconde, chaque minute compte et me rapproche de la cessation de souffrance; 2 min écoulée depuis le passage des 19 km, donc encore 3 min, je sers les dents, je ne baisse pas mon allure, j'essaie de suivre les autres. Encore 2 min et tout sera fini, je serai enfin délivré. A 100m, je vois l'arrivée, le chrono qui affiche 1h38 et quelques, aller un dernier effort. Je franchi la ligne d'arrivée, la joie d'avoir arrêté sa souffrance, puis un coup d'œil rapide au chrono, la joie d'avoir fait moins de 1h40. Le dernier km a été terrible, mais m'a permis de repousser un peu plus loin mes limites.
Après quelques étirements, je prend le vélo pour rentrer (30min). J'avais encore quelques réserves, je pourrais entrainer mon mental à me pousser à aller plus loin.
Maintenant mon objectif d'ici le marathon de Paris est de pouvoir supporter deux fois ce que j'ai fait.
A l'heure où j'écris ces lignes, tous les muscles des jambes me font mal, je marche comme un canard, je suis incapable de monter ou descendre une marche. Mais je me sens bien, mon cerveau est chargé de dopamine.
Comme j'ai fait moins de 1h40, on garde nos Asics ;-).
(Le lendemain, mes jambes me font toujours souffrir et je n'ai qu'une envie : aller courir dès que mes douleurs s'arrêtent. Au semi-marathon de Paris je viserai 1h35).
8 commentaires:
Bravo ... c'est un super temps pour un premier semi !
Tout comme toi, je ressens toujours sur le dernier km, une grosse baisse de régime, et cela quelque soit la distance. Je perds toujours quelques secondes sur mon allure.
Cela doit être de l'ordre du "psychisme" !
En tout cas cela promet pour le marathon ! Et puis j'ai dû louper un de tes articles ... mais quel est la recette de ta "mixture" secrète ?
Merci.
Oui, la souffrance du dernier km doit être de l'ordre du psychisme, notre esprit se projette déjà sur l'arrivée tandis qu'il reste encore quelques minutes d'effort.
En fait, je n'ai jamais fait un article sur la mixture avant course. Car elle contient seulement : eau (1/2l), miel (une grosse cuillère), multivitamines + oligo-élement (type Supradyn), citron.
Miel : sucre lent
Oligo-éléments : fonctionnement musculaire
Multivitamines : ça rassure :)
citron : goût acide.
C'est ma boisson d'avant course, je m'hydrate et je me nourri.
Bravo, Karatekoud, tu as fait très bon temps!!!
C'est sympa de lire ta chronique, je me sens là bas...
Pour le dernier kilomètre, on ne peut pas expliquer qu'est-ce qui se passe.
Et le lendemain de la course... as-tu dejà pensé quelle sera la prochaine??? C'est une autre réaction impossible d'expliquer... à quoi penser à une autre course si l'on est encore cassé???
Félicitacions!!!
Au lendemain de la course, j'ai mal partout (la nuit n'a pas été facile aussi, à chaque changement de position mes jambes me rappellent ma course).
Merci pour tes encouragements.
Au dernier km, je me suis dit plus jamais ça, j'arrête la course à pied mais maintenant j'envie d'aller courir. S'il fallait refaire le semi, je le referai.
Il n'y a plus de semi-marathon aux environs de Paris d'ici mars. Il y a des 10K, mais je suis pas très intéressé.
Mais j'ai prévu de faire des challenges personnels comme le tour de Paris (>30km).
Félicitations pour ce super temps! Tu as bien progressé depuis ton 20kms! C'est super encourageant pour ton marathon... Par contre, un conseil, ne pars pas trop vite pour les 42,195 kms car tu risques de frapper le mur sur la 2e partie du parcours. Bon courage avec tes courbatures, cà me rappelle certains souvenirs ;=) Bois beaucoup d'eau, cà devrait t'aider à récupérer plus vite.
Merci.
Je ferais attention pour le marathon car déjà au km 20km j'en pouvais plus alors dans ces conditions faire 22 km c'est inhumain. Je viserais pour le marathon de Paris 1h45 à mi parcours.
C'est la première fois de ma vie que j'ai autant de courbatures aux jambes. J'ai du mal à marcher mais j'ai aucun problème à faire du vélo.
bien joué !
moi j'ai souffert pendant 17 km ! ( j'ai vomi au km 9 pour l'apothéose ! )
j'ai fait 1h 59min et 53sec !
je signe déjà pour le marathon à 3h 59min et 53sec !
Je me rappelle de ton récit du semi sur courir le monde. Vraiment courageux ce que tu avais fait, un bel exemple de dépassement de soi! Je pense que j'aurais abandonné.
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