Toujours plus loin, toujours plus rapide tel est le slogan du coureur d'endurance. Nous essayons sans arrêt de repousser nos limites.
Mes 21 km se déroulent au parc Montsouris, 14 tours de 1500m sous un temps automnal typique parisien (qui fait fuir quelques personnes du parc; il y a nettement moins de monde que d'habitude), mes vêtements techniques me protègent bien.
J'ai effectué ces 21 km en 1h44min18s => 4'58"/km avec un rythme cardiaque de 169 puls/min de moyenne et 1700 kcal dépensées.
Sinon pour les détails techniques, mes chaussettes X-Socks sont parfaits, je n'ai pas eu de problème au pied, mon collant de running est super confortable et m'a bien protégé. J'ai pu me ravitailler en eau avec une bouteille de 33cl et des remplissages éclairs aux fontaines d'eau.
Concernant ma course :
Durant la première moitié du parcours (jusqu'au 8ème tour) j'étais assez bien, mes foulées sont légères. La deuxième partie a été moins évidente, à partir du 10ème tour, le combat contre son corps commence, je ressens mes quadriceps, mes tendons du genou (je n'arrive pas à me débarasser d'une gêne au niveau des tendons la patte d'oie), mes foulées sont plus lourdes. Au 12ème tour (18 km, j'ai dépassé mon dernier record de distance) j'ai impression que mon corps, mes jambes sont de plus en plus lourds, à chaque foulée je sens l'onde de choc qui parcoure du pied jusqu'au torse. J'ai souffert lors des deux derniers tours, courir est pénible, mais la volonté de maintenir mon allure au alentour de 5min/km et de terminer en moins de 1h45min me donne de la force à terminer. Au final j'ai rempli tous mes objectifs : effectuer 21 km à 12km/h. Les derniers tours d'une sortie (les dernières minutes d'un entrainement) sont toujours un moment de combat entre le physique et le mental où ce dernier sort toujours vainqueur. Ma joie de réussite a été de courte durée ...
Même si le mental gagne presque à chaque fois, le physique se venge toujours. C'est après quelques dizaines de secondes de mon 21 km, que j'ai commencé à souffir, je ne pouvais plus repartir en courant pour rentrer, mes jambes sont HS, j'ai mal aux quadriceps, aux mollets. Marcher me fait mal, courir me fait encore plus mal. Effectuer les 1800 m pour rentrer me parait plus dur, plus pénible que de courir 21 km ! Je parviens à rentrer en serrant les dents. C'était la première étape de ma soufrance, après le déjeuner j'avais du mal à marcher. C'est seulement après le diner que je commençais à mieux se sentir. J'ai un peu trop poussé sur mon corps aujorud'hui, je pense que demain je vais avoir de vilaines courbatures. Mais je serais de nouveau opérationnel après une journée de repos.
Ma séance d'entrainement m'a prouvé que je suis prêt à faire un semi-marathon sans problème. Je suis quand même épaté par mes capacités d'endurance.
Evolution de mes sorties longues :
Après ces deux mois d'entrainement, je suis prêt à affronter les 20 km de Paris. Mon objectif pour la semaine prochaine : terminer en 1h40 et éprouver une bonne sensation comme pour Paris-Versailles.
Mes 21 km se déroulent au parc Montsouris, 14 tours de 1500m sous un temps automnal typique parisien (qui fait fuir quelques personnes du parc; il y a nettement moins de monde que d'habitude), mes vêtements techniques me protègent bien.
J'ai effectué ces 21 km en 1h44min18s => 4'58"/km avec un rythme cardiaque de 169 puls/min de moyenne et 1700 kcal dépensées.
Sinon pour les détails techniques, mes chaussettes X-Socks sont parfaits, je n'ai pas eu de problème au pied, mon collant de running est super confortable et m'a bien protégé. J'ai pu me ravitailler en eau avec une bouteille de 33cl et des remplissages éclairs aux fontaines d'eau.
Concernant ma course :
Durant la première moitié du parcours (jusqu'au 8ème tour) j'étais assez bien, mes foulées sont légères. La deuxième partie a été moins évidente, à partir du 10ème tour, le combat contre son corps commence, je ressens mes quadriceps, mes tendons du genou (je n'arrive pas à me débarasser d'une gêne au niveau des tendons la patte d'oie), mes foulées sont plus lourdes. Au 12ème tour (18 km, j'ai dépassé mon dernier record de distance) j'ai impression que mon corps, mes jambes sont de plus en plus lourds, à chaque foulée je sens l'onde de choc qui parcoure du pied jusqu'au torse. J'ai souffert lors des deux derniers tours, courir est pénible, mais la volonté de maintenir mon allure au alentour de 5min/km et de terminer en moins de 1h45min me donne de la force à terminer. Au final j'ai rempli tous mes objectifs : effectuer 21 km à 12km/h. Les derniers tours d'une sortie (les dernières minutes d'un entrainement) sont toujours un moment de combat entre le physique et le mental où ce dernier sort toujours vainqueur. Ma joie de réussite a été de courte durée ...
Même si le mental gagne presque à chaque fois, le physique se venge toujours. C'est après quelques dizaines de secondes de mon 21 km, que j'ai commencé à souffir, je ne pouvais plus repartir en courant pour rentrer, mes jambes sont HS, j'ai mal aux quadriceps, aux mollets. Marcher me fait mal, courir me fait encore plus mal. Effectuer les 1800 m pour rentrer me parait plus dur, plus pénible que de courir 21 km ! Je parviens à rentrer en serrant les dents. C'était la première étape de ma soufrance, après le déjeuner j'avais du mal à marcher. C'est seulement après le diner que je commençais à mieux se sentir. J'ai un peu trop poussé sur mon corps aujorud'hui, je pense que demain je vais avoir de vilaines courbatures. Mais je serais de nouveau opérationnel après une journée de repos.
Ma séance d'entrainement m'a prouvé que je suis prêt à faire un semi-marathon sans problème. Je suis quand même épaté par mes capacités d'endurance.
Evolution de mes sorties longues :
Après ces deux mois d'entrainement, je suis prêt à affronter les 20 km de Paris. Mon objectif pour la semaine prochaine : terminer en 1h40 et éprouver une bonne sensation comme pour Paris-Versailles.
2 commentaires:
Normalité absolue. Ce n'est que le normal d'après tes premiers 21 kms, mes félicitations!
Il ne faut pas oublier:
No pain...no gain
:-))
Tu me rassures ! Pour seulement 3 kms de plus j'étais achevé pendant quelques jours. Je n'ai pas eu trop de problèmes pourtant après 18kms. La douleur serait donc exponentielle.
Ou bien un autre proverbe "Without a high pain threshold, you can't be a successful President" (Bill Clinton), on peut donc très bien appliquer cela à un marathonien :)
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