mercredi 29 octobre 2008

Ultramarathon Man, un livre à lire. (Mois -6)

Depuis samedi dernier, je n'ai pas pu m'entrainer, après mon trail à Fontainebleau j'ai eu des gros courbatures aux quadriceps mais surtout un gros rhume qui me met physiquement à plat. Donc pour une fois je vais vous parler d'autre chose que de mes entrainements.
Récemment j'ai lu le livre de Dean Karnazes - UltraMarathon Man : Confessions of All-Night Runner, je pense que c'est un livre incontournable lorsqu'on pratique de la course à pied. Les courses sont décrites d'une manière très réaliste, on a impression d'y être et de partager sa souffrance.
Ce qui m'a frappé (et rassuré) c'est qu'on peut combiner sa famille, ses courses, ses entrainements, son travail sans problème, avec une bonne organisation (il faut juste réduire son temps de sommeil et aller courir très tôt le matin. :-). Je suis impressionné par sa détermination, son mental et sa motivation d'aller toujours plus loin. Et agréablement surpris par les limites du corps humain.
A travers ce livre j'ai également pris conscient de l'existence des ultramarathons (des courses supérieurs à 42,2km) et que les ultramarathoniens ne sont pas des gens "malades" (cela rejoint à la question philosophique : "Qu'est-ce que c'est la normalité?") ce sont juste des personnes normales qui peuvent accomplir des choses incroyables avec de l'entrainement et de la détermination. Nous ne sommes limités que par nos barrières psychologiques de préjugés.
Ce livre m'a permis de me motiver et de m'émuler dans mes entrainements. C'est une bonne de leçon d'humilité. Lorsque des personnes peuvent effectuer 100 km, 100 miles, 246 km (Spartathlon), 199 miles, 166 km avec 9400 de dénivelé, ... je n'ai pas le droit de me plaindre avec mes quelques kilomètres.

S'il y a une phrase à retenir du livre, je retiendrai celle-ci :
"If it comes easy, if doesn't require extraordinary effort, you're not pushing hard enough : It's supposed to hurt like hell."

Mon aventure en course à pied ne fait que commencer avec le marathon, j'espère seulement que mon corps ne me lâchera pas. Le mental n'a pas de limite mais malheureusement notre corps en a.

Liens :
http://www.ultramarathonman.com
http://olivierbonnet.canalblog.com/archives/2007/02/20/4070122.html (très bon article sur Dean karnazes)
http://www.ultratrailmb.com
http://www.spartathlon.gr

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour les liens ! Je viens de découvrir qui est Dean Karnazes et ...Wouaw ! En tout cas inspirant !

Fran a dit…

:-)) C'est intéressant? :-))
Mais tu as tort de penser que le mental n'a pas des limites, depuis 10 heures de course le mental n'accompagne pas, il y a plusieurs conditions qui nous poussent mais la douleur est forte et casse le mental!
Heureusement, on a une réserve peut-être spirituelle qui nous fait continuer et suivre la course pour réussir le défi. Après, à l'arrivée, c'est le bonheur absolu.
Après le marathon, 2 semaines de repos et ensuite tu auras une exellente condition phisique, et ce sera le moment d'éprouver ton premier ultra. Il faudra s'entraîner, bien sûr.

Karatekoud a dit…

Oui c'est vrai que le physique et le mental sont liés.
Et que la barrière entre les deux est difficile à cerner. On risque de pousser notre à bout et d'avoir des séquelles irréversibles.
Est-ce que le risque à prendre lorsqu'on essaie de repousser nos limites?